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- 10/ 09/2016 Reporterre interview de Pierre Laurent  nous accordons une place nouvelle aux questions de l’économie coopérative, de l’économie sociale et solidaire, et aux droits d’intervention des salariés, et plus globalement des producteurs, sur l’objet de leur production." 

- 17/ 02/2016 Rencontre avec les acteurs de l'ESS autour de la France en commun - intervention de Pierre Laurent

- 22/01/2014 Rencontre sur l'économie sociale et solidaire - "Citoyens, Militants, Candidats, Élus locaux : comment agir ensemble pour la transformation sociale et solidaire de nos territoires" 

- 23/02/2010 Rencontre avec les acteurs de l’Economie sociale et solidaire Débat avec Claude Alphandéry et les acteurs du Labo de l'ESS

Pierre Laurent :

« L’écologie est LA question du XXIe siècle »                             entretien 10 09 2016

Reporterre — Où placez-vous l’écologie dans votre projet politique ?

Pierre Laurent — L’écologie a pour moi aujourd’hui une place centrale. Elle est « LA » question du XXIe siècle pour moi. Nous, qui sommes un parti né dans la grande tradition sociale des mouvements ouvriers, nous considérons aujourd’hui qu’il n’y a pas une question sociale et une question écologique....

Le « commun » plutôt que l’appropriation collective des moyens de production ?

Il y a un moment déjà que nous repensons la notion d’appropriation collective. Nos conceptions ont été longtemps marquées par des conceptions étatiques de l’appropriation sociale. Même si le mouvement ouvrier français a été traversé de beaucoup de courants coopératifs autogestionnaires. Aujourd’hui, des choses essentielles bouleversent notre approche. D’abord, la dimension mondiale de ces enjeux, qui ne peut pas réduire la question de la souveraineté des choix économiques au seul horizon des États nationaux. Ensuite, les bouleversements dans la numérisation de l’information, de la production et donc, de l’appropriation possible des savoirs par le plus grand nombre, nous oblige à penser avec beaucoup plus d’ambition la question du partage ; celui des savoirs, celui des productions. Et puis, la démocratie d’aujourd’hui — et celle qu’il faut inventer pour le XXIe siècle — doit savoir accorder une place beaucoup plus grande aux individus dans les dimensions collectives de mise en commun.

Tout cela nous pousse à être aujourd’hui favorables à des modèles d’appropriation sociale plus diversifiés que la seule propriété publique étatique. Donc, nous accordons une place nouvelle aux questions de l’économie coopérative, de l’économie sociale et solidaire, et aux droits d’intervention des salariés, et plus globalement des producteurs, sur l’objet de leur production.         lire tout l'interview


« La France en commun »

  préparation du Congrès Pcf avec des acteurs de l'ESS

17/02/2016

 « Je vous remercie à mon tour d’avoir répondu à l’invitation du groupe de travail Economie sociale et solidaire de notre parti, qui a souhaité vous associer à sa réflexion sur le rôle, l’apport de l’Economie sociale et solidaire à un projet commun citoyen émancipateur, tel que nous le formulons dans le texte « la France en commun » publié en mai dernier. Cette publication a pour objet de coconstruire avec les françaises et français qui souhaitent une alternative, qu’il s’agisse d’une vision nouvelle de ce que pourrait être la France, l’Europe, nos relations avec le monde, ou qu’il s’agisse de grands chantiers d’action prioritaires de moyen ou long terme ou encore de mesures d’urgence. Ce texte n’est qu’un apport destiné à être enrichi, redéfini pour atteindre un projet construit avec une large participation de citoyennes et citoyens.

Il est clair que l’économie sociale et solidaire a toute sa place dans ce projet, de par ses valeurs et ses pratiques, de par ses résultats, de par son potentiel émancipateur. Nous ne sommes pas en admiration béate et sans critique, nous connaissons les failles, les reniements qui peuvent exister, qu’il s’agisse des banques coopératives, des énormes coopératives agricoles ou encore de certaines grosses associations de santé dans lesquelles la souffrance au travail est patente.
Mais nous savons aussi que l’ESS peut jouer un rôle majeur dans la transformation de la société, qu’il s’agisse de la façon dont les mutuelles organisent la solidarité, ou comment les SCOP et SCIC ont permis aux travailleurs de s’approprier leur outil de travail, la gestion et les stratégies de leur entreprise. Elles font la démonstration que les salariés peuvent avoir des droits nouveaux très élargis, mais aussi contribuer par leur gestion à de nouvelles façons de produire plus écologiques, plus équitables, pour tout dire à la transition écologique, et nous souhaitons réfléchir avec vous aux moyens de développer le nombre de ces entreprises.
De même, la finance solidaire, avec par exemple la transparence de gestion de la NEF, le label Finansol et d’autres outils financiers tels que les monnaies locales montrent d’autres voies de gestion de l’argent.
Vos compétences, votre expérience et vos pratiques sont indispensable à la construction d’une voie nouvelle de gestion de notre pays, mais aussi de l’Europe.
A ce propos nous nous félicitons du 1er Forum ESS européen organisé par le groupe GUE le 28 janvier dernier, avec l’aide du groupe ESS du PCF- certains d’entre vous y ont participé- largement ouvert à d’autres composantes du PE, institutions et acteur européens de l’ESS et qui a réuni plus de 250 personnes, notamment parlementaires européens, acteurs de l’économie sociale, représentants des territoires ou de divers partis politiques de gauche.

intervention de Pierre Laurent


 22 janvier 2014

Pierre Laurent

son Intervention lors de la rencontre sur l'économie sociale et solidaire - "Citoyens, Militants, Candidats, Élus locaux : comment agir ensemble pour la transformation sociale


et solidaire de nos territoires"  organisée par Sylvie Mayer et Jean-Luc Gibelin le 22 janvier 2014 au siège du PCF.

"Cette initiative pilotée en transversalité par plusieurs secteurs de travail du Parti communiste est de pleine actualité : au mois d’avril sera votée à l’Assemblée nationale la loi-cadre sur l’économie sociale et solidaire que nombre d’entre vous attendaient. Mais elle ne nous semble pas à la hauteur de ces attentes, j’y reviendrai.

Cette année est celle de deux échéances électorales, les élections municipales dont on sait l’importance pour les territoires, et les européennes dont les résultats auront des conséquences économiques, écologiques et sociales très sérieuses.

Face aux crises qui affectent durement les territoires de notre pays, l’économie sociale et solidaire organise des ilots de résistance, de solidarité. Avec les coopératives, les mutuelles, les associations, même si elle n’est pas sans défauts ni dérives, elle offre des solutions innovantes, construit des entreprises pérennes, organise la solidarité avec les plus fragiles, crée du lien social. Elle grandit, et les sociétés coopératives participatives, les Scop, comme les SCIC, créent de nouveaux emplois, contrairement à l’économie capitaliste. 
Depuis quelques années, nous avons été plus attentifs à son développement, et nous souhaitons contribuer à ce qu’elle soit plus encore un pilier d’une véritable alternative. 
Une personne égale une voix, c’est dans cet esprit démocratique que nous souhaitons coconstruire avec vous des propositions qui fassent front à la crise globale, aux graves dérives du capitalisme financier. Nous pouvons le faire en nous appuyant sur toutes les expériences d’actions citoyennes solidaires, innovantes, participant à la relocalisation des activités économiques dans un esprit éthique, préservant l’environnement et donnant toute leur place aux aspirations des citoyennes et des citoyens.

Nous entamons un processus d’élaboration devant mener dans quelques mois, à une convention sur un nouvel essor de l’industrie dans un modèle productif transformé. 
Vous êtes bien sur invités, car vous avez toute votre place dans cette co-construction, avec vos compétences, votre expérience et vos convictions. 
J’espère que ce dialogue qui n’est pas le premier va se poursuivre sur le long terme, pour que nous puissions construire ensemble une Economie sociale et solidaire de changement social, dans un esprit mutualiste, associatif et coopératif qui contribue à refaire de notre pays une terre de solidarité, d’égalité et de fraternité....

intervention de Pierre Laurent


Rencontre avec les acteurs de l’Economie sociale et solidaire

Débat avec Claude Alphandéry

23 février 2010

Intervention de Pierre Laurent

Permettez moi de remercier le labo de l’Economie sociale et solidaire, les personnalités et organisations qui ont rédigé et signé l’appel « Nos régions ont besoin d’une économie sociale et solidaire ». Merci à Claude Alphandéry, Tarik Ghezali et Sylvie Mayer de nous donner  l’occasion d’affirmer notre soutien aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, comme un élément fort d’une politique sociale, écologique et solidaire régionale. Ils nous permettent de faire connaître nos propositions et notre engagement, mais aussi de mieux  les préciser, de les affiner.Les crises que nous traversons, et dont nous voyons les effets dévastateurs en Ile de France, imposent d’imaginer d’autres voies pour aller vers une économie équitable, base structurante d’un développement régional durable, humain et solidaire.

Vous faites une série de propositions très proches de celles que nous avons imaginées pour notre région, et vous affirmez que « Les enjeux de ces propositions sont au cœur des préoccupations des Français : protéger les emplois d’aujourd’hui, créer des emplois d’avenir ancrés sur les territoires, améliorer la qualité de vie des citoyens, protéger l’environnement et préserver la cohésion sociale. »

Nous aurions pu être nous-mêmes auteurs de ces lignes, tant elles correspondent à ce que nous souhaitons réaliser. ...

intervention de Pierre Laurent

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Pierre Laurent Pour la transformation sociale et solidaire de nos territoires ?
2014 01 22 Introduction Pierre laurent.
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Election régionale 2010 intervention Pierre Laurent Labo de l'ESS
2010 02 23 intervention P Laurent régio
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